vendredi 10 juillet 2009

Prototype : Critique consommateur partie 4


La Cinématique d’introduction est parfaitement réalisée, elle montre les différents pouvoirs d’Alex et pose ainsi clairement les bases du jeu. Mais comment pourrait-on définir le genre de Prototype ? Et bien je dirais comme un mélange de GTA (pour la ville ouverte, les armes…), Resident Evil (le virus, les molosses qui ressemblent un peu à Nemesis) et Spiderman (pour les pouvoirs), un espèce de GTA-Horror au final…
En parlant d’horreur, le jeu se présente extrêmement gore (impossible de désactiver le sang, pas que je veuille, mais juste que ce serais mieux pour les plus jeunes), les giclées d’hémoglobine et autres démembrements ne manque pas, et sont même soulignés d’une certaine qualité…
Doté d’un cycle jour-nuit, dont on s’aperçoit à peine de la nuit qui tombe, le jeu ne s’arrête pas au simple passage du jour à la nuit, mais offre d’autres changements visuels lorsque l’on rentre dans une zone dangereuse ou que l’on déclenche l’alerte, le ciel se ternira alors en rouge et des corbeaux stagnerons de ci de là… Les décors sont uniquement urbains, mais d’autres éléments permettent de palier à ce manque de variété, comme les changements de couleurs, les quartiers en émeutes (et ceux qui le sont pas) montrant un rendu de la fumée assez impressionnant, surtout par sa densité et son opacité quand les voitures brûlent, les passants qui crient et cours comme des dératés, d’autres qui vomissent de peur ou à cause des symptômes de l’infection (certains sont même très palots…).
Les décors sont en partie destructibles (bases, arbres et poteaux…), on peut lancer un peu tout et n'importe quoi (passant, voitures, poubelles…), malgré tout les véhicules se révèlent un peu trop transparents quand Alex les porte, mais c’est pour avoir une meilleure vue et ne pas être gêné par la voiture que l’on a dans les mains… D’autres interactions s’avèrent très immersives, comme Quand Alex tombe du ciel et fait un cratère, les métamorphoses…

Au niveau de la carte (et de la zone où l’on peut se balader), elle reprend seulement Manhatan (central park, Time Square…) et présente évidemment des murs invisibles, mais ils sont vraiment mal faits, que ce soit les sauts dans l’eau (voir la partie prise en main), mais aussi les murs sur les ponts où le personnage avance en faisant du surplace face à aucun obstacle, les missiles ou l’hélico qui explose si on s’éloigne trop…
Les temps de chargement sont assez nombreux et longs, au lancement de la partie, avant et après chaque mission, et assez frustrants, puisque c’est un texte qui clignote (on se dit ça y est c’est fini, mais il clignote encore une fois…), on ne sait jamais quand ça s’arrête.
Le bestiaire est assez léger et peu varié, d’un coté les militaires, de l’autres les infectés (on retiendra surtout les énormes molosses ressemblant à des monstres de Resident Evil), par contre, la population se veut un peu plus diversifiée (mais tout de même moins que dans GTA4) avec tout un tas d’humains que l’on pourra assimiler pour prendre son apparence, ainsi se présente la customisation de notre perso, seul les infectés ne seront pas assimilables, j’aurais pourtant aimé me baladé dans la peau d’un molosse ou d’un simple civil infecté et ensanglanté…
Lorsque vous perdez lors d’une mission, vous avez le choix de recommencez au dernier check point, repartir en mode libre ou au menu principal, donc le game over se voudra plutôt sympathique (heureusement .parce que vous en aurez peut-être pas mal lors de votre première partie).
La caméra est plutôt correcte, elle suit bien le perso, rien à redire aux niveaux des angles

L’ambiance se voulant sanglante jusqu’au bout, les menus sont eux aussi très rougeâtres tout comme l’ambiance visuelle, la bande son, elle, s’affiche stressante, flippante et lourde, un style qui correspond parfaitement à l’esprit du jeu. Parmi les menus justement, on trouvera un onglet statistiques à la GTA, très complet, il vous donnera tout un tas d’infos sur votre avancement dans le jeu (infectés tués, véhicules détruits, missions sans alertes réalisées…), seul un détail me gêne, c’est que le nombre totale de mission soit affiché (je n’aime pas trop quand on sait ou on en est dans un jeu, ça casse un peu le suspense…).

Pour finir cette critique de Prototype, parlons un peu des Bugs, et oui ! J’en ai croisé quelques-uns, mais pas de quoi s’alarmez. Le premier s’est montré dès ma première partie, dès les cinq premières minutes de jeu, Alex s’est bloqué en frappant un militaire, bug un peu gênant, car j’ai dû éteindre directement la console, la manette ne répondait plus… Le deuxième, moins gênant, s’est quand même permis d’apparaître par deux fois, cette fois-ci, je suis vers la fin du jeu et après avoir assimilé un civil, mon perso reste statique les jambes légèrement écartées (comme ancré dans le sol), je suis revenu au dernier point de contrôle et j’ai recommencé en évitant d’assimilé des civils mais en préférant les militaires… Enfin, rien de bien tragique comparé à Fable 2.

+
Les cratères que fait Alex quand il tombe du ciel

-
Des murs invisibles pas vraiment… invisibles
Carte reprenant seulement Manhatan
4/5
Au final : 16/20

1 commentaires:

Jujumemess a dit…

Merci Rémy pour cette critique des plus complètes de Prototype. :)

 

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