Voici le neuvième volet de l’épisode G, narrant le passé des Chevaliers d’Or. Ce volume se veut puissant, avec l’arrivée du Taureau, mais aussi glacial, avec celle de Camus et Océanos. Aiolia sera moins présent, car un peu ensanglanté et épuisé par tous les précédents combats qu’il a livrés, mais ce n’est pas un mal, cela nous permet de découvrir d’autres personnages.
Histoire ou thème
Cronos ayant abandonné son apparence de géant pour une enveloppe charnelle, c’est alors face à un dieu amnésique qu’Aiolia fera face dans ce tome. Eh oui, il n’a ni mémoire, ni armure, car il lui manque encore un élément afin de parfaire sa réincarnation. Le roi des titans sera protégé par 6 guerrières dévouées à leur maître, ça aurait été trop facile sinon. Aiolia commencera d’ailleurs à affronter l’une d’elles, Thémis, puis un grand chevalier fera son apparition pour aider le lion d’or alors qu’un autre Titan capable de créer des monstres de pierre s’interposera.
Le genre
Ce tome est un peu moins confus dans les illustrations que les précédents, mais il l’est toujours un peu quand même. C’est Masami Kurumada, le papa de Saint Seiya qui est à l’origine de l’Épisode G, à ses cotés, c’est un certain Megumu Okada qui s’occupera des dessins, très détaillés, je me répète, mais c’est en couleur que l’on voit la réelle qualité de son travail.
Qualité de l'illustration
Dans ce volume, l’introduction en couleur nous présente la célèbre complicité entre Aldébaran et Mu, respectivement chevaliers du Taureau et du Bélier. Ce qui frappe tout de suite l’œil en regardant la couverture, c’est la perte de charisme (visuel) d’Aldébaran, il est beaucoup moins impressionnant que dans l’animé où il ressemblait largement à une grosse brute, ici il paraît inoffensif et fait plus « beau gosse ».
Je trouve un combat remarquable, s’il était en couleur, il nous donnerait froid, c’est celui qui oppose Océanos au Verseau, la force de l’eau contre celle de la glace, on pourrait croire que Camus à l’avantage, mais ce n’est pas aussi simple…
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